une pièce de et par Geneviève Le Meur
samedi 12 février 2011 de 21h à 22h |
Et elle lisait :
Qui pourrait supporter les flagellations et les dédains du monde, l’injure de l’oppresseur, les angoisses de l’amour méprisé, l’insolence du pouvoir, l’humiliation de la pauvreté, les rebuffades que le mérite désigné reçoit d’hommes injustes ?Shakespeare.
C’est un seule en scène.
Il y a un personnage une femme raconte. Elle a été assassinée.
On entre dans l’au-delà, elle est morte, pense-t-on. Le personnage raconte sa vie, ses souvenirs, l’ordinaire de son quartier. Au fur et à mesure que remontent les souvenirs, se dégage une lucidité : une perception du réel fait jour, les masques tombent, restent la cruauté, la tendresse, l’émotion, et peu à peu le souffle et la vie reprennent pied… Peut-être…
La forme est à l’instar du personnage, un entrelacs quelque peu chaotique, même si tout est construit. Flash de la vie, imbrication d’évènements qui révèle le solitude qui a enclenché les évènements, puzzle sensible qui rend compte quand tous les morceaux sont mis bout à bout d’une pensée : celle de dire que tout instinct de domination est un instinct de mort.
Tarifs : 9 € / 8 € / 7 € (adhérents)
Tarifs : 9 € / 8 € / 7 € (adhérents)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire