Nedeleg laouen ha bloavez mat !
Le mot de la fin avant de vous quitter une fois de plus : je pars cette semaine, apprendre le breton 6 mois à Skol an Emsav, à Rennes, comme certains d'entre vous le savent.
Merci à tous !
Ce n'est pas que la p'tite fille, petite mascotte un brin zazou,
Ce n'est pas non plus seule l'éclisse, de mon violon au timbre sourd,
Ce n'est pas plus qu'une jeune femme, dame d'accueil et des bons jours.
Ni le parfum, désuète rengaine, du : "Ti ar Vretoned, bonjour !"
C'est tout à la fois ces visages qui vous remercient sans détours !
C'est avec beaucoup de tendresse pour les gens et toutes les leçons de choses immatérielles de la Mission que je vous adresse mes meilleures pensées !
Ce n'est pas que la p'tite fille, petite mascotte un brin zazou,
Ce n'est pas non plus seule l'éclisse, de mon violon au timbre sourd,
Ce n'est pas plus qu'une jeune femme, dame d'accueil et des bons jours.
Ni le parfum, désuète rengaine, du : "Ti ar Vretoned, bonjour !"
C'est tout à la fois ces visages qui vous remercient sans détours !
C'est avec beaucoup de tendresse pour les gens et toutes les leçons de choses immatérielles de la Mission que je vous adresse mes meilleures pensées !
Merci infiniment de m'avoir tant gâté, dimanche, et de m'avoir toujours manifesté votre soutien. C'est avec vous que j'ai trouvé le sens profond de ce job et de ce lieu : merci et bravo pour tout ce qui se passe ici !
Je me souviens gamine obstinée, vouloir jouer de la cornemuse ou de la harpe, sans que mes parents ne comprennent cet élan celte que rien n'explique, si ce n'est les couleurs de la côte en baie du Mont Saint Michel.
Toutes à la fois, ici se sont accompli mes facettes, l'équation d'une bobine à plusieurs inconnues ! Grâce à vous tous, qui construisez chaque jour l'âme d'une Mission terre d'exil, hors de Paris, du temps et pourtant si ancrée dans les besoins contemporains de notre époque...
Il faut du temps pour dépasser certaines impasses, des préjugés parfois, des seuils d'humilité où n'existe plus qu'une foi dans l'Homme et sa fragilité, ses colères, et ses élans.
J'ai pourtant été bien imparfaite, et j'ai somme toute beaucoup reçu ! Je me suis un peu trouvé moi même, une bretonne de Paris, de constitution, et maintenant, un peu, de vécu.
La Mission, elle était là bien avant nous et continuera bien après, entre force et fragilité !
Nous sommes ses acteurs, son poumon, des militants culturels, du partage, de la convivialité, de l'échange et de la transmission. De l'écoute aussi, de soi, des autres. Des militants contre l'élitisme et l'exclusion culturelle, un lieu d'émulation et de réalisation. Conjuguer les envies est un défi, pour que la Mission survive. Alors continuez à croire en vous, à charger la Mission de tous vos espoirs et de tous vos talents. Ne vous réfugiez pas dans un confort étroit, quand vous pouvez élargir votre tribu !
Invitez vos amis,
créez du lien,
et créez tout court.
Voici mon dernier cafetage perso avant de ranger ma casquette : La Mission est forte de vous tous, de son âme, et pourtant elle agonise en silence... faute d'adhérents en nombre suffisant, a quelque cartes près !
Invitez vos amis,
créez du lien,
et créez tout court.
Voici mon dernier cafetage perso avant de ranger ma casquette : La Mission est forte de vous tous, de son âme, et pourtant elle agonise en silence... faute d'adhérents en nombre suffisant, a quelque cartes près !
Ainsi, à se fermer en petit cercle, on ne respire plus : créez donc des adhésions, pour la Mission, pour vous, c'est simple, et c'est une condition, un pari sur l'avenir.
Voilà, je vous embrasse de tout mon coeur, mille merci encore de tout ce que vous êtes, de tout ce que vous faites et allez faire encore : je vous souhaite à tous d'excellente fêtes et une excellente année 2011... ken tuch !
Isabelle
Joli mot de la fin... de la fin d'année aussi!
RépondreSupprimerTu vas nous manquer :-(( Mais c'est pour la bonne cause !!
RépondreSupprimerMerci à toi Isabelle, tu nous a beaucoup appris..!
RépondreSupprimerMes meilleurs voeux t'accompagnent !
Bonne route
Béatrice